samedi 11 février 2012

Les archétypes en psychologie analytique


En psychologie analytique (théorie psychologique élaborée par Carl Gustav Jung), l’inconscient est structuré à partir d’archétypes. Ces derniers ont été définis par le psychiatre suisse comme des « images primordiales ». Il s’agit en effet de modèles primitifs renfermant les thèmes universels de l’humanité et associant à un symbole, une émotion. Ils apparaissent notamment dans les mythes mais également dans les rêves. Les principaux archétypes sont les suivants :

L’archétype de la totalité : le Soi. Il représente la ligne dynamique qui pousse tout individu à s’accomplir et à devenir lui-même.

L’anima et l’animus sont, ce que Jung appelle, des archétypes contra-sexuels (sexuellement opposés). L’anima constitue ainsi la représentation féminine au sein de l’imaginaire de l’homme tandis que l’animus représente la part innée masculine chez la femme.

L’ombre est ce que l’on pourrait appeler la face cachée de l’individu (inadaptée au monde social). Elle est formée de la part individuelle refoulée de chaque être. Elle est le siège des conflits psychiques. « Le plus souvent elle est projetée dans les troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins délirants, ou dans l’entourage. »

La persona désigne le masque des acteurs de théâtre. Il s’agit donc, en psychologie analytique, du masque que chaque individu porte en société afin de tenir son rôle social. Il se peut que le Moi et la persona se confondent, conduisant ainsi l’individu à ne plus savoir qui il est.

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